lundi 18 mai 2015

chaussure nike tn pointure 40 provoquant la colère des familles des victimes

Le tribunal correctionnel de Rennes a relaxé lundi les deux policiers poursuivis pour non-assistance à personne en danger après le drame de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) qui a co?té en 2005 la vie à deux chaussure nike tn pointure 40 jeunes, Zyed et Bouna, dans un site EDF, provoquant la colère des familles des victimes. Ce drame avait entra?né trois semaines d'émeutes dans les banlieues fran?aises à l'automne 2005 et le gouvernement avait d? décréter l'état d'urgence. "Je suis éc?uré, dé?u, dégo?té, les policiers sont intouchables", a laché, furieux, Adel Benna, le frère a?né de Zyed en quittant la salle d'audience lundi. A l'énoncé du jugement, des cris de colère ont fusé dans la salle. "C'est une honte", a crié une femme, dénon?ant "dix ans d'impunité policière". "Les familles ne tourneront pas la page dans l'immédiat", a affirmé Samir Mihi, responsable d'une association de soutien des familles. Celles-ci se sont isolées avec leurs avocats dans une salle après l'annonce du jugement, avant de quitter les lieux discrètement par une autre sortie pour éviter les Nike Air Maxmédias. Auparavant, Me Jean-Pierre Mignard, l'un de leurs deux avocats, avait qualifié la relaxe de décision "choquante pour les parties civiles". "Nous allons faire appel", mais faute de pouvoir le faire au pénal, "l'affaire peut se rejuger sur le plan civil", a-t-il précisé, et "s'il le faut et si c'est nécessaire, nous irons jusque devant la chambre criminelle de la Cour de cassation". Le tribunal a rejeté dans ses conclusions la plupart des arguments apportés par les avocats des parties civiles dans ce dossier, rejoignant la position du ministère public qui avait requis la relaxe à l'issue de l'audience, tenue du 16 au 20 mars. Le tribunal a considéré à l'examen des faits que ni Sébastien Gaillemin, le policier présent sur les lieux, ni Stéphanie Klein, qui était au standard de la radio, ne pouvaient avoir "la conscience claire et réelle d'un péril imminent" concernant les jeunes, a expliqué le président, Nicolas Léger. - Rassemblements - "C'est ce que la défense soutient depuis le début", a réagi Me Daniel Merchat, l'avocat des policiers qui, après une enquête interne, n'ont jamais été sanctionnés. Lors d'une course-poursuite entre jeunes et policiers, Sébastien Gaillemin, tn requin pas cher burberry gardien de la paix affecté à l'époque à la police de proximité, avait vu deux "silhouettes" enjamber un grillage délimitant un cimetière, et pénétrer ainsi dans un petit bois dans lequel, cinq mètres plus loin, un mur interdisait l'accès au site EDF. "S'ils rentrent sur le site EDF, je ne donne pas cher de leur peau", avait-il laché sur la radio de la police, à l'écoute de laquelle se trouvait sa collègue Stéphanie Klein, alors policière stagiaire, accusée elle aussi de ne pas avoir réagi. A l'issue de la course-poursuite, trois adolescents étaient entrés sur le site EDF où, à 18H11 ce 27 octobre 2005, Bouna Traoré, 15 ans, et Zyed Benna, 17 ans, sont morts électrocutés, près de 30 minutes après le départ des policiers. Ils avaient escaladé une porte pour se cacher dans un local en béton abritant une réactance, dispositif trèNike TN s dangereux, comme le signalait un message d'avertissement installé sur le c?té du local. Seul leur camarade Muhittin Altun, 17 ans, en avait réchappé, br?lé sur 10% du corps. Lundi, à Clichy-sous-Bois, "aucun incident" n'avait été signalé en début d'après-midi, selon une source policière. Quelques centaines de personnes - 400 selon la police - se sont rassemblées lundi soir à Bobigny (Seine-Saint-Denis) pour dénoncer la relaxe des policiers. Ce rassemblement de militants des quartiers populaires ou engagés contre les violences policières, qui a débuté vers 19H00 devant le tribunal, a été dispersé par la police deux heures plus tard, dans une ambiance "un petit peu tendue", a précisé une source préfectorale. Néanmoins, il n'y a eu ni blessé, ni interpellations de manifestants, a-t-elle précisé. Une centaine de personnes se sont Nike Tn Requin aussi rassemblées à Lyon, en criant "pas de justice, pas de paix" tandis que quelque 180 personnes ont manifesté dans le calme à Toulouse. Deux syndicats de policiers, Unsa et Unité SGP Police-Force ouvrière, se sont déclarés satisfaits quant à eux de la relaxe de leurs collègues. Ce jugement "laisse un immense sentiment de gachis", a pour sa part estimé SOS Racisme. La députée FN Marion Maréchal-Le Pen a estimé que la relaxe des deux policiers "prouvait" que "la racaille" avait mis "par plaisir" les banlieues fran?aises "à feu et à sang" tandis que la présidente du FN Marine Le Pen se bornait à saluer "une justice rendue".


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