Il aime à dire qu’il a « autant de considération Air Max pour le métier de banquier que les banquiers en ont pour sa profession ». C’est-à-dire aucune. Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne depuis le 1er novembre, fut pourtant l’un des grands défenseurs du secret bancaire au Luxembourg, place financière réputée pour ses montages alambiqués et sa discrétion tant appréciée des établissements financiers et des multinationales.
Car avant d’être cet « Européen presque parfait », chrétien-démocrate à la fibre sociale et aux blagues un peu vaches, M. Juncker fut ministre des finances puis premier ministre du Grand-Duché. Longtemps. Très longtemps. De 1989 à 2013, le Luxembourgeois plaidera avec ardeur pour préserver à son pays ce qui lui vaut le méchant surnom d’« île Caïmans sans le soleil ».
« Sa personnalité est une sorte de synthèse entre un libéral-démocrate toujours soucieux, c’est vrai, Nike Tn des questions sociales, et celle d’un véritable “pirate” capable d’agressivité pour défendre certains régimes fiscaux luxembourgeois », note une source proche des instances internationales en lutte contre les paradis fiscaux. Le Luxembourgeois n’hésitera pas, lorsqu’il le jugera nécessaire, à brandir l’arme du veto pour bloquer toute avancée européenne sur le sujet.
« Ambigu et paradoxal »
Aujourd’hui, à la plus haute fonction bruxelloise, il se sait attendu. Membre du Parti populaire européen (PPE), à droite, il a bénéficié de la confiance des sociaux-démocrates, à gauche, pour s’asseoir à la place de José Manuel Barroso. Sur la transparence financière, « il a pris des engagements très clairs. Il a donné sa parole. Nike Tn
Pas Cher Mais on contrôlera », prévient Jan Bernas, porte-parole du président du groupe socialiste au Parlement de Strasbourg, Gianni Pittella. « Il a souvent été ambigu et paradoxal. On l’attend au tournant », ajoute l’eurodéputé français Guillaume Balas (PS).
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