jeudi 6 novembre 2014

On peut penser que le fou, c'est moi

Les confidences du président marseillais Vincent Labrune, Nike TN qui savoure la première place de l'OM et cohabite avec Marcelo Bielsa.

Marseille (Bouches-du-Rhône) De notre correspondant
« Depuis un mois ou deux, pour la première fois, j'éprouve un sentiment de plénitude. » Dans son vaste bureau de la Commanderie, Vincent Labrune, 43 ans, savoure le début de saison de son équipe : « Douze matchs, 28 points, on a égalé un record du Paris-SG ! » Moqué pour son projet de faire de l'OM un Dortmund à la Française lors de l'automne 2013, il évoque les propos récents d'Andoni Zubizaretta : « Que le directeur sportif du Barça, le club modèle du jeu collectif depuis dix ans, cite l'OM parmi ses références du moment, rien ne me rend plus heureux. J'ai conscience d'où on vient. »

Le pointilleux Monsieur Bielsa

Au commencement était Marcelo Bielsa. Sac a main Labrune décrit « un homme généreux, et qui a de l'affect. C'est fondamentalement une bonne personne. » Qui aime les mises au point rugueuses en conférence de presse, notamment sur le mercato estival. « Je ne lui en tiens absolument pas rigueur, assure le président. On peut penser que le fou, c'est moi, mais la sanction n'a jamais été un sujet. » Mi-septembre, ils ont aplani leurs différends pendant trois heures « intenses ». Mardi, ils ont posé côte à côte pour la photo officielle. Ils ont parlé deux minutes, de la commission de discipline, du cas Dja Djédjé. Pas plus.

« Il me l'a dit en amont : on ne communiquera pas beaucoup pendant la saison, hormis pendant les périodes de mercato et s'il y a des problèmes majeurs. » Ça le change. Il ouvre grand les bras pour expliquer : « Aux deux extrêmes, tu as Bielsa d'un côté, Baup-Anigo de l'autre, Nike Requin et Deschamps au milieu. Elie, comme José, ce sont des sur-affectifs. Sous leurs airs bourrus et malgré leur expérience, ils ont besoin d'être rassurés, d'échanger énormément. L'an dernier.

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