En 2010, pour la libération d'un diplomate afghan, Nike TN Requin l'ennemi public numéro un des États-Unis a reçu un million de dollars provenant initialement de la CIA.
Quand l'argent de la CIA finit entre les mains d'Al Qaida, cela jette une lumière crue sur les dérives de la lutte antiterroriste. La rocambolesque histoire, révélée par le New York Times, commence en 2008 à Peshawar au Pakistan lorsque le consul général afghan Abdul Khaliq Farahi est enlevé, avant d'être remis à Al Qaida. La mouvance terroriste est alors dirigée par Oussama Ben Laden, reclus dans sa villa d'Abbottabad au Pakistan, inlassablement traqué par les grandes oreilles américaines.
Finalement, les négociations pour la libération du diplomate aboutissent deux ans plus tard, en 2010. Farahi retrouvre la liberté contre le paiement d'une rançon de 5 millions de dollars à Al Qaida versée par le gouvernement de Kaboul. L'ennemi public numéro un des Etats-Unis mène les pourparlers depuis sa planque pakistanaise. tn
pas cher Mais tout au long des discussions, Ben Laden se montre terriblement méfiant. Il redoute tout d'abord que la CIA ait été mise dans la boucle. Puis, il craint que l'argent de la rançon ait été empoisonné, irradié voire même muni d'un dispositif de repérage par les services américains pour leur permettre de remonter jusqu'à sa planque ultra secrète. Ben Laden ira même jusqu'à demander que la rançon soit convertie dans une autre monnaie, avant de se laisser convaincre qu'une très importante somme d'argent même en dollars ne se refuse pas…
Ce que le chef d'Al Qaida ignorait c'est qu'un cinquième de l'argent qu'il a empoché - soit un million de dollars - provenait en fait d'un fonds secret du gouvernement afghan, alimenté par la Centrale de renseignements américaine. Cet argent versé au président Hamid Karzaï servait, Nike tn selon le New York Times.
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