Le premier ministre sortant, TN Pas Cher à la traîne dans les sondages, a rassemblé dimanche soir plusieurs dizaines de milliers de partisans dans le centre de Tel Aviv.
Envoyé spécial à Tel Aviv
Huit jours après la démonstration de force organisée par la gauche israélienne, qui s'était rassemblée dans le centre de Tel Aviv pour appeler au «changement», les partisans de Benyamin Nétanyahou ont dimanche soir fièrement relevé le gant. Venus des quatre coins du pays, ainsi que de colonies de Cisjordanie, plusieurs dizaines de milliers de sympathisants du Likoud et de l'extrême droite se sont massés place Yitzhak Rabin pour écouter l'appel à la mobilisation du premier ministre. Les sondages réalisés à l'approche des législatives anticipées du 17 mars montrent que la gauche dispose d'une légère avance sur le Likoud. «Si nous ne rattrapons pas vite notre retard, Nike
TN a-t-il assuré, il y a un risque qu'un gouvernement de gauche soit porté au pouvoir - bien qu'une majorité d'Israéliens souhaite me voir rester premier ministre.»
Dramatisant à dessein le coude-à-coude qui oppose sa liste à celle du «Camp sioniste», emmené par le travailliste Isaac Herzog, Benyamin Nétayahou a lancé une mise en garde à ses supporteurs. Il a une nouvelle fois accusé ses adversaires de préparer sans le dire une alliance avec les partis arabes, qui se sont pourtant toujours maintenus à la marge de la scène politique israélienne. En cas de victoire de la gauche, a-t-il aussi assuré, Herzog fera évacuer la Cisjordanie occupée et divisera Jérusalem pour en restituer la partie orientale aux Palestiniens. «Quant à nous, on ne se retirera pas, même face aux plus fortes pressions», a martelé le premier ministre, Tn
Nike acclamé par les nombreux colons venus prendre part à ce rassemblement.
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